Une équipe européenne de chercheurs a entamé cette année un projet de 2.6 millions d’euros, afin de développer des robots humanoïdes capables, pour la première fois, d’interagir avec un groupe de personnes.

Le projet HUMAVIPS, c’est son nom (pour “Humanoids with auditory and visual abilities in populated spaces“), a pour but de permettre aux robots d’imiter ce que les psychologues appellent “l’effet soirée cocktail”, qui permet aux humains (les vrais) de se concentrer sur une seule personne au milieu de nombreuses autres, d’autres voix, de bruits de fond, etc..

Robot humanoïde

Les robots doivent développer leurs qualités sociales

Ce développement apporterait une amélioration considérable à la manière dont les robots interagissent avec les humains, en permettant aux humanoïdes de déterminer quel groupe de personnes désire interagir avec eux au sein d’un groupe plus grand. Cela permettrait également aux robots de mettre en relation cette information avec d’autres, et de développer des réactions contextuelles plus élaborées.

Pour ce faire, les chercheurs ont l’intention de mettre en relation les informations à la fois visuelles et auditives que les robots peuvent déjà percevoir. En effet, plusieurs expériences neurophysiologiques ont montré une augmentation de l’activité dans la région auditive du cerveau lorsque le sujet perçoit du mouvement dans son environnement.

Cependant, cela ne suffira probablement pas à régler l’entièreté du problème. Car en effet, même si l’objectif que se sont fixé les chercheurs, semble modeste, le problème est excessivement complexe. Une première ébauche de solution constituerait donc une avancée de premier ordre.

A l’heure actuelle, les robots sont effectivement à peine capable de percevoir lorsqu’un humain isolé désire interagir avec eux. Les premiers à bénéficier de ces améliorations seraient donc les robots du partenaire du projet Aldebaran Robotics, qui a l’intention d’implémenter ces nouveaux algorithmes dans ses robots NAO.

Le robot NAO est équipé d’un processeur tournant à 500 MHz (même si un nouveau modèle disposant d’un processeur 2 fois plus rapide est en préparation), raison pour laquelle il est nécessaire de disposer de logiciels intelligents, capables de détecter et de traiter uniquement ce qui est nécessaire.

Les résultats du projet seront cependant disponibles sous forme d’une plate-forme open-source, ce qui devrait permettre de voir ces découvertes se répandre largement.

Pour aller plus loin

6 commentaires

  • 1. Bruno, le 7 mars 2010 à 18 h 52 min:

    Voilà, j’ai essayé de recopier la structure des autres articles, mais je sais pas si c’est ok ?
    J’ai pas encore relu l’orthographe

  • 2. Nicolas, le 7 mars 2010 à 22 h 03 min:

    Ortho OK
    Tags OK
    Thumb OK
    Structure OK

    Bon article !

  • 3. Titoine, le 8 mars 2010 à 18 h 06 min:

    Orthographe tutti ok !

  • 4. Nicolas, le 9 mars 2010 à 1 h 08 min:

    Article à planifier pour publication

  • 5. Dorian, le 11 mars 2010 à 13 h 19 min:

    ça me semble ok, comme dit précédemment, à publier

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